A propos
Bénédicte Boyer (la créatrice)
C'est moi qui entends les pleurs des bijoux abandonnés ne demandant qu'à renaître. Si je le pouvais, je les sauverais tous.
Je les lave avec soin, je répare leurs blessures et c'est parti. Du plastique coloré des Swinging Sixties, du jais majestueux de nos arrières grands-mères, du strass rutilant à la mode hollywoodienne des années 50, tout se recompose pour créer une nouvelle harmonie.
Mélie Rose (ma fille)
Mon œil de lynx. Capable de repérer, dans la poussière de la brocante, la variation infime de couleur qui trahit le strass remplacé. La voix de la raison : « Maman, n'achète pas. »
Ma muse (no comment).
Ma top-model préférée (quand elle le veut bien).
Les débuts
Une fête de village dans la campagne anglaise, avec un étal de vieille mercerie. Entre bobines de fil et boutons de chemise, quelques merveilles : des perles de soie rose, des grenats un peu irréguliers, de la rocaille dorée.
Un petit tour au magasin de pêche pour acheter du fil et des plombs, avec un galet de la plage pour écraser le plomb de fermeture. Le premier collier (plutôt basique, avec le recul) est né.
Ensuite, tout s'enchaîne. L'équipement devient sérieux : pinces de bijoutière, fil câblé, polisseuse et perceuse. Les créations évoluent en ambition, sophistication et savoir-faire. Chacune a sa personnalité et son élégance. Bref : tout aussi stylée et lookée que la personne qui portera le collier ou les boucles d'oreille qui viennent de naître..